- Le BUGUL NOZ Aenor Dañvadez: loup garou berger mystérieux de Bretagne.
Aenor Dañvadez était la fille d'un berger en pays des Mont d'Arrée entre Huelgoat et Berrien. Elle avait un frère nommé Arman Dañvadez. Tout deux on repris le troupeau de leurs parents. Au début tout allait pour le mieux mais Aenor travaillait mieux et plus longtemps que Arman.
Au bout de quelque année ce dernier passait plus de temps à l'auberge que dans les landes. Sa sœur portait quasiment seul la charge du troupeau. Malgré ça c'était sa passion elle ne faisait qu'une avec la lande, la verdure riche et tout le temps verte. Elle se rendait souvent avec les brebis proche du menhir de Kerampeulven.
Après une dizaine d'année les gens que côtoyait Arman lui posaient des question à propos de sa sœur, pourquoi n'allait t'elle jamais au village? Pourquoi le troupeau était le plus beau de la région ?
Arman par égo se mit à mentir et entrer dans le jeux des locaux en se faisant responsable de cette réussite et dénigrant de plus en plus sa sœur. Cette dernière essaya de ramener son frère plus fréquemment au travail mais celui ci lui cachait ses relation
Aenor pensais qu'il était seulement paresseux mais elle ne lui en voulait pas. Le prêtre de la paroisse à l’oriel curieuse et la voix fanatique eu vent de la bergère de la bergères des Landes et du troupeau magnifique.
Arman et le prêtre se sont alors rencontrés et ont entamé une relation. Arman ne voulant pas faire tomber son mensonge quant à la réussite du troupeau ( car lui ne s'occupait que de la vente de laine et de lait) continua à mentir en se vantant les mérites du travail de sa sœur pour lui.
Face à son succès hypocrite devant les habitants et seigneurs, ainsi que la pression de l'homme d'église, il tomba dans la plus grande mythomanie.
Ainsi il succomba aux dire malsain que les ragots alimentait comme quoi sa sœur une était Bugul Noz car personne ne la voyait et qu'elle attaquait les autres troupeaux sauf celui de son frère.
Arman était dans l’étau, le prêtre lui demanda de tuer sà sœur avec une fourche en bois pour détruire le loup Garou. C'est ce que fit Arman dans sa folie.
En réalité il y avait bien un Bugul-Noz, habitant proche du menhir ou le troupeau allait, mais celui ci était bienveillant et avait aidez discrètement Aenor à garder le troupeau.
Il était admiratif de la jeune femme tant elle se vouait à sa tache.
L'entité témoin du meurtre dans sa grande tristesse et colère, s'invita dans l'âme encore fraîchement sortie du corps d'Aenor.
Ainsi Arman vue le corps de sa soeur réanimé sous forme lycantrope
Face à la scène, il s'échappa, la bugul-Noz se mit à le poursuivre par colère mais l’âme d'Aenor avait déjà pardonnée son frère et pris le contrôle sur la créature.
Arman alla au village et rassembla tout les paysans pour aller tuer la créature. Ils se rendirent en pleine nuit proche du menhir de Kerampeulven mais il n'y avait personne sauf le troupeau.
De rage Ils l’exterminèrent complètement.
Impuissante Aenor avait réussi à prendre le contrôle sur le métamorphe et ne faisaient plus qu’une mais il était trop tard pour se manifester.Face au désastre elle s'enfuie et partie loin de son pays.
Plus tard son frêre, mourra seul, sans rien sauf la bouteille, triste de son acte immonde.
Étant mort de chagrin au pied du menhir son âme fut donné aux korrigans de Kerampeulven puis transporté par les selliers dans les marais à l'ouest des Monts d'Arrés.
« Quand les ombres sont descendues, et que l'oiseau de nuit quitte sa retraite, éloignez-vous : vous y entendriez, comme des voix plaintives, les gémissements des pâtres enlevés par le Bugul-Noz, ce Croquemitaine breton ! » — Guide du voyageur : Carnac et ses alentours
Les Bretons qui rentrent tard risquent fort de le rencontrer et redoutent tous ce moment.
Le Bugul-Noz ou bugel-noz, qui peut se traduire « enfant de la nuit » ou « berger de la nuit », est une créature nocturne du légendaire breton, parfois présentée comme un lutin et parfois comme un loup-garou. Elle est surtout connue pour se présenter sous la forme d'un berger métamorphe portant un large chapeau.
Anatole Le Braz en dit :
"A Riantec, lorsqu'on l'entend siffler derrière soi, il faut bien se garder de siffler aussi. Mais il n'est pas toujours malfaisant, car il aurait protégé des gens contre les démons, en les mettant sous son manteau."
Paul Sébillot a publié une version selon laquelle un cultivateur s'aperçoit que son frère est le « bugul-noz » et sort tous les soirs sous forme de loup. Sur les conseils d'un prêtre, il va le rejoindre une nuit et le pique avec une fourche à deux pointes.
Le bugul-noz est très sensible à l'aubépine.
Cette plante aurait la capacité d'interrompre sa malédiction. Le Bugul-Noz serait un homme maudit qui accomplit une pénitence. Une version de la légende est affichée sur le chemin de randonnée de Pont Augan, à Quistinic.
Selon Pierre Dubois et l'Américain Walter Evans-Wentz, le bugul-noz guiderait son troupeau d'ombres à la nuit tombée pour avertir les bergers qu'il est temps de rentrer, et ne serait pas maléfique, mais presserait les hommes à quitter les territoires qu'il hante avec les esprits de la nuit.
Bugul-Noz a croisé de trop prêt le loup mais l'esprit loup s'est trouvé bien en son âme, depuis elle erre non loin de lui, entre le loup et ses moutons dévorés. Elle est toujours à la frange des mondes, ceux des vivants et ceux des morts, ceux des humains, des animaux et bien d'autres. Sa sensibilité exacerbée en fait une grande protectrice pour ceux qui l'écoutent sans peur mais elle est aujourd'hui fatiguée.
Fatiguée des luttes incessantes lancées par les animaux de la nuit et des ténèbres dans ce monde qui change.
Fatiguée de voir ces humains devenus sourds à ses conseils.
Elle aspirerait bien à une nouvelle tranquillité ou même à de nouvelles terres.
Elle a entendu l'appel de la puissante magie d'Aroz et connait l'existence des passages.
Elle en a déjà observé, apparaissant, happant un mort présenté par Ankou, mais celui-ci la toujours chassée.
On dit que ces passages amènent vers d'autres contrées, que les âmes transformées ou non vivent de nouvelles aventures.
Serait-ce une bonne opportunité ? Ankou n'est pas convié par le maléfice, elle pourrait se mêler aux visiteurs …
Elle n'aime pas les korrigans , pour elle petits chercheurs de magouilles cherchant toujours à en tirer toujours profit.